Muriel VALAT-B (1961, vit et travaille entre Planèzes et Perpignan, France).
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« L’essence des Phalènes de Muriel Valat-B est dans leur mouvement. Les phalènes sont des papillons de nuit qui témoignent d’une existence en perpétuelle transformation. Issues de la peinture devenue tissage et couture, celles de Valat-B se déplacent à la saveur du vent. La lumière les pénètre, elles changent leurs couleurs, formes et textures. C’est de cette façon que l’artiste approche au plus près cette impossibilité de figer la couleur et la lumière et qu’elle finit par inclure le mouvement dans ses œuvres d’une manière autre que pour ses gravures et pour ses dessins. Le papillon – l’imago par excellence – ne peut exister que sous un instant fugace, de passage. Le figer c’est lui donner la mort.
Le paysage, qui ne peut qu’être en constante mutation, c’est l’une des approches possibles du travail de l’artiste. Car ses phalènes le dévoilent et l’occultent, elles le façonnent, le surprennent, comme un papillon qui soudainement survole le cadre du paysage que nous contemplons. Elles nous rappellent ce mouvement que l’homme essaie de figer pour l’apprivoiser par son regard, le mouvement qui est la vraie nature de toute chose. » – AMR
Bio
Après des études d’art et de littérature (Montpellier Université Paul Valéry, Université Paris-Sorbonne et Queens College New-York), elle installe son atelier en 1995 à Berlin où elle expose régulièrement son travail. Elle fréquente les ateliers graphiques de Bethanien Künstlerhaus à Kreuzberg et développe son goût pour la gravure.
En 2015, elle installe son atelier à Perpignan et son travail s’oriente vers le textile.
En 2018, elle expose à l’espace galerie de la librairie Torcatis à Perpignan, les premières Phalènes en organza. À cette occasion, paraît le livre d’artiste la nuit est usée, VOIXéditions, Richard Meier.
Jean-Paul Gavard écrit à propos de son travail : « Harmonie discrète, sobre, claire, sans fard ou flonflon parasite. Tout est là. Tout : à savoir juste ce qu’il faut pour titiller une émotion de l’ordre de la caresse. Apparaît soudain un surcroît de lumière, une tranche d’horizon, un mouvement, une fluidité, un équilibre, une libération et cette pointe particulière d’émotion intime, paysagère.Nul habillement ou décoration : juste ce qui est nécessaire afin de créer l’esprit de la clarté. »
En 2019, les Phalènes sont exposées à Berlin, friche industrielle des Rathenau Hallen dans le cadre du parcours d’art contemporain Transformart.
Choix de publications : Revue de l’estampe de la bibliothèque nationale-Paris, Revue la Rencontre des amis du musée Fabre-Montpellier, Ich bin Judith un livre de Marion kobelt-Groch sur le mythe de Judith et Holopherne dans la littérature et la peinture.
Ceux qui respirent les yeux ouverts, livre d’artiste, dessins au graphite accompagnés d’un texte de Carine Salgas, VOIXéditions, Richard Meier.
À paraître : Parler plus loin recueil de poésie, aux Éditions Paraules, André Rober.
Projets d’expositions en 2020 : Centre méditerranéen de la gravure-Montpellier, Berlin-Galerie Heike Arndt, Paysages liquides-3C Calce Culture Contemporaine.

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